Après deux ans de négociations sur le traité international contre la pollution plastique, les délégué·es réuni·es à Genève ont été confronté·es à un choix historique au cours des dernières heures de ce qui devait être le dernier cycle de négociations : adopter un traité qui s’attaque véritablement à la pollution plastique ou céder au lobbying de l’industrie pétrochimique.
Le commentaire de Joëlle Hérin, experte consommation et économie circulaire chez Greenpeace Suisse :
« L’incapacité à parvenir à un accord à Genève doit être un signal d’alarme pour le monde entier : mettre fin à la pollution plastique signifie s’attaquer de front aux intérêts des énergies fossiles. La grande majorité des gouvernements veulent un accord fort, mais une poignée d’acteurs mal intentionnés ont été autorisés à utiliser le processus pour réduire à néant cette ambition. Nous ne pouvons pas continuer à faire la même chose et espérer un résultat différent. Hésiter n’est plus une option. »
« La crise du plastique s’accélère et l’industrie pétrochimique est déterminée à nous sacrifier au profit de leurs intérêts à court terme. Ce n’est pas le moment de battre en retraite. C’est le moment d’être courageux, déterminés et persévérants. L’appel de toute la société civile est clair : nous avons besoin d’un traité fort et juridiquement contraignant qui réduise la production de plastique, protège la santé humaine, propose un financement solide et équitable et mette fin à la pollution plastique, de son extraction à l’élimination. Les dirigeant·es du monde entier doivent écouter. L’avenir de notre santé et de notre planète en dépend. »
Contacts
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Angelica Carballo Pago, Global Plastics Communication and Media Lead, Greenpeace USA, [email protected], +63917 1124492

