Durant ces sept dernières années, Verena Mühlberger et Markus Allemann ont notablement déterminé le cap de Greenpeace Suisse. S’ils démissionnent de la direction de l’organisation, c’est pour permettre un nouvel élan.

Les séparations ne sont jamais faciles, heureusement que Verena Mühlberger et Markus Allemann continueront de conseiller Greenpeace Suisse durant une phase de transition. J’aimerais toutefois déjà les remercier cordialement pour l’engagement dont ils ont fait preuve ces dernières années. Nous leur devons le positionnement réussi de Greenpeace Suisse dans le réseau de Greenpeace au niveau international en tant que bureau national compétent et indispensable, participant aux campagnes globales de façon notable.

Deux journalistes qui veulent changer le monde
Verena Mühlberger a été journaliste à la Wochenzeitung (WOZ) pendant de nombreuses années. Elle est entrée chez Greenpeace Suisse en 2005, en tant que cheffe du personnel. Elle codirige l’organisation avec Markus Allemann depuis 2010.

De son côté, Markus Allemann a été journaliste indépendant durant des années, puis directeur des campagnes de l’Office fédéral de la santé (OFSP) qu’il a quitté avec le surnom de « The Lord of Campaigns ». En 2006, il est devenu directeur des campagnes de Greenpeace Suisse. Il est ensuite devenu le premier co-directeur de Greenpeace Suisse, d’abord avec Kaspar Schuler et depuis 2010 avec Verena Mühlberger.

L’environnement a besoin de notre aide
Aujourd’hui, grâce à Verena Mühlberger, à Markus Allemann et à tout le personnel, Greenpeace Suisse est une organisation écologiste qui a de l’influence dans un réseau planétaire. Je n’ai que de bons souvenirs de mes sept ans de collaboration avec eux. Mais le temps du changement est venu. Je regrette leur départ, je pense toutefois qu’une direction neuve apportera un nouvel élan à l’organisation et un renouvellement stratégique qui l’aidera à défendre l’environnement encore plus efficacement.

Je suis sûre que nous trouverons une nouvelle direction pour Greenpeace Suisse qui relèvera les défis avec beaucoup d’énergie et d’efficacité. Kaspar Schuler assumera cette fonction ad interim. Il y a quelques années, il a lui-même été chargé de campagne et co-directeur de l’organisation qu’il connaît bien. Il est actuellement conseiller en organisation avec sa propre entreprise et dirigera Greenpeace Suisse jusqu’à ce qu’une nouvelle direction soit nommée. Je lui souhaite tout de bon pour son travail et tout le soutien possible de la part des collaborateurs, des bénévoles et des adhérents.

Cécile Bühlmann, présidente du conseil de fondation de Greenpeace Suisse