Des jeunes de Greenpeace construisent la 50e installation du ProjetSolaireJeunesse

Trogen (AR). Cette semaine, 16 jeunes sous la direction d’un spécialiste du solaire de SolarSupport Zurich ont installé un collecteur solaire de 50m2 au village d’enfants Pestalozzi de Trogen (AR). Monté sur le toit de la salle de gym, il permettra durant plus de 20 ans de préparer de l’eau chaude de façon écologique pour les douches et la cuisine, ainsi que pour préchauffer l’eau du chauffage. L’installation permettra d’économiser plus de 2’200 litres de mazout par année, ce qui correspond à 6 tonnes de CO2 – une contribution concrète à la protection du climat. Ce collecteur est la 50e installation solaire jeunesse réalisée dans le cadre du ProjetSolaireJeunesse (PSJ) de Greenpeace. Aujourd’hui, le Conseiller d’Etat Jakob Brunnschweiler, responsable du Département de l’énergie du Canton d’Appenzell Rhodes-Extérieures inaugure solennellement ce collecteur solaire. Les jeunes présentent l’énergie solaire à la population par une exposition sur la place du village des enfants.

Le travail que les jeunes ont fait durant cette semaine est d’un niveau professionnel, dirigé par un spécialiste du solaire et valant CHF 10’000 francs. Le collecteur installé ne coûte ainsi plus que CHF 65’000 francs. Ces coûts ont pu être assumés grâce à des contributions du village d’enfants, de Greenpeace, du Canton d’Appenzell, d’EnergieSchweiz, du pourcent culturel Migros et de la fondation Metrohm Herisau.

Cette 50e installation solaire jeunesse du PSJ représente toutes les installations antérieures. Le travail effectué par ces jeunes motivés doit être présenté à un public aussi large que possible. C’est la raison de la fête d’inauguration de ce samedi sur la place du village des enfants Pestalozzi. Les jeunes présentent les multiples usages de l’énergie solaire avec une exposition et des stands d’informations destinés aux visiteurs.

Le village d’enfants Pestalozzi s’engage avec des programmes pour un soutien durable aux enfants. Par ce collecteur solaire, le village d’enfants veut donner un signe pour un avenir favorable au climat et donc durable. C’est par ailleurs un des buts du village des enfants et de Greenpeace que les jeunes puissent prendre leur avenir en main et le diriger. « Et cet avenir doit se baser sur les énergies renouvelables » pense Marco Stricker (19), un des jeunes actifs pour le solaire.

Il n’est pas seul à penser ainsi: toutes les participantes et tous les participants du camp de Trogen ont dû renoncer à une invitation au sommet des jeunes sur le climat à Bonn parce qu’ils préfèrent protéger concrètement le climat plutôt que de présenter personnellement leurs revendications aux politiciens à la langue de bois. Ils ont toutefois envoyé leurs revendications par écrit à Bonn.