Les Vaudois se sont prononcés massivement contre une autorisation d’exploitation illimitée de la centrale nucléaire de Mühleberg. Greenpeace s’en réjouit et demande à Moritz Leuenberger d’en tirer les conséquences.

La décision du peuple vaudois de dire non à 64% à une autorisation d’exploitation illimitée de la centrale de Mühleberg est une gifle pour les Forces Motrices Bernoises (FMB) et les partisans du nucléaire qui tentent, à coups de centaines de milliers de francs d’affiches et d’arguments trompeurs, d’imposer une prolongation d’exploitation insensée menaçant les populations de Suisse et des pays limitrophes.

La centrale nucléaire de Mühleberg est un dangereux vestige du début des années 70 (sa mise en service date de 1972), dont le manteau du cœur est fissuré à plusieurs endroits. L’argent nécessaire à l’entretien et la réparation de cette centrale est de l’argent jeté par les fenêtres. Cet argent gaspillé porte préjudice aux investissements dans l’efficacité énergétique et les nouvelles énergies renouvelables, génératrices d’indépendance énergétique et créatrices d’emplois non délocalisables.

Greenpeace félicite les Vaudois pour leur choix intelligent et visionnaire. L’organisation écologiste demande à Moritz Leuenberger de traiter avec sérieux le résultat de cette votation populaire et, partant, de ne pas accorder d’autorisation d’exploitation de durée illimitée pour la centrale de Mühleberg.