A l’ouverture de la conférence Santé-Environnement, Greenpeace demande aux délégués de l’OMS de travailler à l’élimination des substances chimiques dangereuses qui menacent les enfants.

Budapest (Hongrie). Aujourd’hui, en plein centre de Budapest, environ 50 enfants hongrois ont peint leur vision d’un avenir sans toxiques. Cette action est la première d’une série d’événements autour de la conférence ministérielle sur l’Environnement et la Santé organisée par l’OMS à Budapest (du 23 au 25 juin) et qui a pour thématique centrale « Un avenir pour nos enfants ».

L’objectif de la participation de Greenpeace à la conférence est de mettre en avant le rôle négatif joué par les substances chimiques industrielles sur la santé des enfants. Greenpeace demande aux délégués de soutenir l’interdiction des substances chimiques dangereuses et leur substitution obligatoire par des alternatives plus sûres lorsque celles-ci sont disponibles.

« Greenpeace demande aux délégués de l’OMS de travailler à l’élimination des substances chimiques les plus nocives qui menacent la santé humaine. Nous demandons aux ministres européens de la Santé de s’investir dans la discussion actuelle sur la future réglementation communautaire sur les substances chimiques, REACH, » commente Yannick Vicaire, responsable de la Campagne Toxiques à Greenpeace France.

Selon Greenpeace, il existe suffisamment de preuves scientifiques pour démontrer que les substances chimiques dangereuses ont déjà un impact sur la santé des enfants. Au cours des années 2000-2004, Greenpeace a entrepris des analyses de jouets, de vêtements pour enfants, de cosmétiques, de poussières domestiques et d’eau de pluie afin de montrer l’omniprésence de substances chimiques dangereuses dans tous nos environnements et de confirmer l’urgence d’une réforme pour encadrer une chimie industrielle devenue totalement incontrôlable.

« Il est crucial que la réglementation européenne REACH prenne en compte ces travaux et leurs conclusions qui démontrent la contamination de l’environnement et du corps humain. Si l’on veut que la future réglementation sur les substances chimiques soit efficace, il est essentiel que REACH prévienne l’emploi de substances chimiques dangereuses, en particulier dans les produits de consommation » conclut Yannick Vicaire, qui assiste à la conférence comme délégué de la société civile et participe également au Forum pou une Planète Saine, organisé en parallèle par les ONG.