Les militants Greenpeace, qui occupaient depuis lundi de Pâques une plateforme pétrolière de Shell dans le Pacifique Nord, sont de retour sur le navire de Greenpeace, l’Esperanza, en raison de la météo.

Les six défenseurs de l’Arctique venant des États-Unis, d’Allemagne, de Nouvelle-Zélande, d’Australie, de Suède et d’Autriche ont dû interrompre leur action contre les forages pétroliers dans l’Arctique en raison du mauvais temps. Auparavant, ils avaient rendu publics les plans de forage de Shell depuis l’Esperanza.

La plateforme de forage pétrolier de 38’000 tonnes appartient au groupe suisse Transocean. Shell veut l’utiliser pour forer durant l’été dans l’Arctique, l’un des derniers écosystèmes préservé de notre planète. C’est une grave menace pour les êtres humains et les animaux qui y vivent.

Shell a tenté de poursuivre légalement les militants Greenpeace. Annie Leonard, directrice de Greenpeace Etats-Unis a précisé: « Il est étonnant que Shell puisse mettre en péril notre environnement et notre économie, sans avoir de comptes à rendre. » Elle  remercie les bénévoles qui ont grimpé sur la plateforme et ont agi tels des « yeux et des oreilles de la société ». « Ils ont ainsi montré aux gens de Shell qu’ils sont surveillés et qu’il n’y a aucun forage sûr dans l’Arctique. »

L’action de protestation contre le forage pétrolier de Shell dans l’Arctique n’est pas terminée. Ce n’est qu’une étape. Aliyah Field, militante américaine a déclaré: « Cela a été l’expérience la plus inspirante de ma vie. Ce n’est pas terminé avec la fin de l’occupation, une nouvelle phase va démarrer. Ma voix ainsi que celle de millions de défenseurs de l’Arctique qui militent pour des formes d’énergie plus sûres et plus propres dans le monde entier ne peuvent pas être réduites au silence par Shell. »

Françoise Minarro est porte-parole Biodiversité & Toxiques pour Greenpeace Suisse

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