Grande Barrière de Corail: succès partiel à la Cour Suprême

Lueur d’espoir pour la « 8e merveille du monde »: La Cour Suprême australienne retire l’autorisation précédemment accordée à un projet de mine de charbon à proximité de la Grande Barrière de Corail et renvoie ses promoteurs à la case départ. Les juges ont considéré que les prescriptions écologiques ne sont qu’insuffisamment respectées.

Les critères pour la liste rouge sont remplis. Ces 30 dernières années, la Grande Barrière de Corail a perdu près de la moitié de sa beauté corallienne à cause du réchauffement climatique, de la pollution des eaux, des mines de charbon etc.

Les autorités du Patrimoine mondial appellent le gouvernement australien à établir d’ici décembre 2016 un rapport sur ce qui est réellement fait pour protéger la Grande Barrière de Corail. L’administration Abbott doit maintenant prouver qu’elle prend la protection des coraux au sérieux. Jusqu’ici, elle a minimisé les risques liés aux changements climatiques et à l’extraction de charbon.

Le gouvernement australien doit maintenant faire face au dilemme de savoir s’il doit protéger complètement la Grande Barrière et interdire l’extraction de charbon ou continuer à l’autoriser et risquer que l’UNESCO entre dans le jeu en exigeant une protection encore plus sévère des coraux.

Le travail continue. Il faut mettre un terme définitif aux sales pratiques qui nuisent au jardin sous-marin du Queensland. Exigez que le ministère australien utilise sa deuxième chance et mette un terme à la construction de la mine de charbon: http://bit.ly/1gJlMFg

Le récif de la Grande Barrière en Australie est en danger. Au cours des 30 dernières années, il a perdu la moitié de sa splendeur en raison du réchauffement climatique, de la pollution de l’eau et des mines de charbon. Le Comité du patrimoine mondial a décidé de mettre la Grande Barrière sur la liste rouge des sites mondiaux en péril. Le gouvernement australien dispose de 18 mois pour livrer un rapport et entreprendre des actions concrètes en faveur de la protection du récif.

La Grande Barrière de corail est sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1981. Elle a une grande importance écologique et économique. L’Australie veut y développer l’industrie du charbon. Depuis que le récif est sur la liste rouge des sites mondiaux en péril, ses projets d’exploitation du charbon ont été stoppés jusqu’à fin 2016.

Au fil des dernières semaines, 184 000 personnes avaient signé la pétition demandant à l’Unesco de protéger ce site exceptionnel. Les signatures provenant de 200 pays ont été remises à la présidente du Comité du patrimoine mondial. L’UNESCO a jugé le plan du gouvernement australien inadéquat et a finalement confirmé que le mauvais état du récif australien était principalement dû au changement climatique et au développement industriel des zones côtières.

Greenpeace demande aux investisseurs de prendre au sérieux cette importante déclaration et de ne pas soutenir l’extension des mines de charbon et des ports aux alentours de la Grande Barrière de corail. Continuons à lutter ensemble afin de préserver ce joyau mondial.

WhatsApp
Partagez
E-mail
Tweetez
Partagez