Le réchauffement de l’Arctique est l’un des principaux indicateurs mondiaux de la dégradation du climat. C’est la raison pour laquelle nous faisons en ce moment cap sur l’Arctique afin de documenter et de témoigner de l’état de la banquise. Le mois de septembre, qui marque également la fin de la saison de la fonte des glaces, est un moment propice pour mesurer l’étendue minimale de la glace de mer, c’est à dire le jour où la banquise arctique atteint sa plus petite superficie. Et malheureusement, cette année va peut-être constituer un nouveau record.

Or, à mesure que la glace fond, cette zone reculée et préservée s’ouvre aux routes maritimes et aux activités industrielles, ce qui constitue une surenchère des menaces auxquels les océans sont déjà confrontés chaque jour. Une nouvelle étude publiée en août dans la revue Nature Climate Change soutient que d’ici 2035, l’Arctique pourrait être complètement libéré de la glace de mer pendant l’été. La dégradation de la banquise arctique ne doit pas continuer dans l’indifférence.

C’est pourquoi nous avons besoin de vous. Des océans en bonne santé aident à soutenir les populations côtières, à lutter contre la dégradation du climat et à défendre une faune déjà impactée par les activités humaines. Il est essentiel que nous protégions les océans grâce à un traité mondial sur les océans qui soit suffisamment ambitieux pour permettre la création d’un réseau de sanctuaires marins couvrant au minimum 30 % des océans.