Il y a 5 ans, un tsunami dévastateur touchait de plein fouet les côtes japonaises. Si dans la plus grande partie de la région touchée la reconstruction bat son plein, dans la région de la centrale de Fukushima, la catastrophe n’en est qu’à ses débuts. La situation dans la centrale reste très compliquée et l’on commence tout juste à prendre la mesure de la pollution radioactive qui a touché la région. Il est encore trop tôt pour que les victimes puissent reconstruire leurs communautés et surmonter le traumatisme.

Sur le site de la centrale accidentée, l’activité bat son plein depuis 5 ans. L’objectif est simple, maintenir les réacteurs accidentés sous contrôle, afin d’éviter une nouvelle fonte du combustible des réacteurs accidentés. Tepco aimerait fait croire que la situation est maîtrisée. Pourtant les défis auxquels les ouvriers présents sur le site sont confrontés sont gigantesques.

Chaque jour la quantité d’eau radioactive présente sur le site augmente de plusieurs centaines de tonnes. Les bâtiments des réacteurs accidentés présentent une radioactivité telle que l’on ne peut y envoyer des êtres humains. Et la centrale n’est pas à l’abri d’un nouveau coup du sort: tremblement de terre, typhon, etc…

Greenpeace est présent dans la région depuis 5 ans afin d’effectuer des mesures de radioactivité. Cette année, des sorties en mer ont été organisées afin de pouvoir se faire une idée de l’impact de la catastrophe sur la biodiversité marine.

Florian Kasser, chargé de campagne et expert du nucléaire pour Greenpeace Suisse prend part à ce qui constitue la 25e campagne de mesures menée par Greenpeace dans la région. Il se rend pour la 4e fois à Fukushima depuis le début de la catastrophe. Vous pouvez retrouver son témoignage dans les différents blogs publiés sur cette page.